Renégocier le taux de crédit à la baisse et éviter le surendettement

Publié le jeudi 20 mars 2014 à 04:24

Qui dit renégociation dit implication de deux parties, l’emprunteur et le prêteur, et chacun dans sa position essaie de trouver équitablement ses intérêts respectifs. Si l’emprunteur veut miser pour un réajustement de son taux à la baisse, ce n’est pas encore une bataille gagnée car le banquier peut ne pas accepter cette demande si le contrat initial n’a pas stipulé une telle possibilité. Toutefois, pour faire face à un problème financier éventuel, une palette de solutions est offerte.

Il y a une catégorie des gens qui peut subvenir avec aisance à leurs besoins, mais une autre souche devrait souvent contracter des prêts, auprès des établissements bancaires pour y arriver. Contracter avec une banque nécessite des conditions et des engagements allant jusqu'à une décennie et même plus, selon les critères qui régissent les prêts. Comme le crédit immobilier se contracte à long terme, le taux initialement prévu peut varier sensiblement à la hausse comme à la baisse, au gré des cours du marché financier mondial.

Aujourd'hui, la tendance est à la baisse, une aubaine pour les emprunteurs de renégocier leur taux de crédit. Cette démarche peut être une vraie casse-tête pour les non-initiés, alors des techniques financières sont mises à leur disposition et ils ont le choix entre procéder par eux-mêmes ou recourir au service d'un courtier agréé.

Quoi faire pour bénéficier d'un taux de crédit à la baisse ?

Il existe en ce moment deux approches complémentaires pour éviter à tout prix le surendettement de l'emprunteur au moment où le taux de son crédit devient le moins avantageux pour lui. La première façon de procéder consiste à la renégociation du taux de crédit à la baisse proprement dite. C'est seulement après que cette première approche échoue qu'on entre dans la deuxième solution proposée par le rachat de crédit.

La renégociation du taux de crédit

La révision du taux de crédit peut s'effectuer après un changement conjoncturel ou structurel de l'environnement de l'emprunteur. En parlant de révision, il est surtout question de deux choses : le taux d'intérêt et la durée du crédit. La négociation sur le taux d'intérêt entraîne une extension de la durée de paiement alors que la négociation sur la durée favorisera un taux plus élevé et par ricochet une mensualité plus soutenue mais par contre une diminution de la durée de paiement. L'emprunteur doit être convaincant auprès de son établissement surtout si le contrat initial ne prévoit pas d'une révision de taux, aussi pour rendre plus persuasif le dossier, l'emprunteur peut s'appuyer sur ses domiciliations, ses placements au niveau de la banque.

Le rachat de crédit

La décision du rachat de crédit sous-entend le désaccord sur la négociation de taux avec la banque initiale. Alors, soit l'emprunteur soit son mandataire s'oriente vers une autre offre plus abordable en mettant en concurrence les banques, car ici il est toujours question d'obtenir le taux le plus avantageux possible pour l'emprunteur. L'avantage d'une telle démarche, c'est d'avoir un taux de crédit plus bas permettant l'allègement des mensualités tout en gardant la même échéance. Comme toutes opérations financières, cette démarche comporte un coût, y compris entre autres les frais de banque, les frais d'intermédiation, les frais de notaire et d'hypothèque… qu'il faut évaluer à l'avance dans la phase de la prospection des banques avec laquelle on veut contracter le rachat de crédit. Partant de l'avis d'un spécialiste, pour que le rachat soit une opération réussie, il faut que le nouveau taux doive au minimum se situer entre 1 à 1.5% moindre du taux initial.

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