Le Drift, le sport automobile en dérapage contrôlé

Publié le mardi 1er avril 2014 à 16:34

Le drift est un sport palpitant et impressionnant non seulement pour ses praticiens, mais également pour ses spectateurs et constitue une source d’adrénaline sans précédent. En effet, des pilotes chevronnés y sont placés dans des situations réellement extrêmes. Le danger faisant à part entière partie du circuit, le véritable enjeu réside dans la capacité des pilotes à les contourner ou non. Ceux-ci disposent d’ailleurs d’une bonne dizaine de techniques toutes aussi impressionnantes les unes que les autres. Vous trouverez dans cet article toutes les informations nécessaires pour en savoir davantage sur ce sport.

Les techniques de conduite pratiquées par les pilotes de drift sont particulièrement complexes et diversifiées. Nous citerons dans cet article celles qui demeurent les plus connues, bien que les passionnés continuent de créer et d'exhiber de nouvelles techniques à chacune de leurs prestations. Hormis celles qui sont présentées dans cette page, il existe aussi d'autres techniques telles que le blocage de la boîte, couramment appelé le shift lock, ainsi que le laché de pieds également connu sous le terme lift off.

Le drift

Par définition, le drift est une activité sportive de haut niveau entrant dans l'univers de l'automobile. Il se présente sous la forme d'une grande compétition dans laquelle de nombreux pilotes se défient et prouvent leur savoir-faire devant un jury et des spectateurs avertis. Pour cela, ils sont amenés à effectuer des figures quasi-acrobatiques avec leur voiture, en mélangeant danger et technicité.

Le drift tel que nous le connaissons aujourd'hui a vu le jour aux alentours des années 1980, et depuis il n'a de cesse de gagner en popularité. A cette époque, il s'agissait d'une simple course de voitures pratiquée dans les rues, remplie de démonstrations automobiles en tout genre. Petit à petit, les pilotes ont essayé d'adapter cette nouvelle activité sportive aux règlements et législations en vigueur, notamment ceux qui gèrent les courses officielles de voiture, c'est-à-dire les rallyes. Les adeptes de cette forme primaire de course, originairement appelée Zoku, découvrent vite qu'organiser des compétitions dans les règles de l'art s'avère encore plus passionnant, et c'est ainsi que le drift est né.

La compétition

Une compétition de drift est un véritable évènement et comporte en tout deux ou trois stades éliminatoires. Dans une première étape appelée qualification, 16 pilotes sur les 50 initialement inscrits seront retenus, suite aux notes attribuées par les juges, liées à leur maîtrise des techniques de drift. Ces 16 pilotes s'affronteront ensuite successivement en duel jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus que deux. Ces derniers effectueront enfin un run final pour déterminer le grand gagnant du concours.

Les juges chargés de trancher lors d'une compétition prennent leurs décisions en se référant à quelques points précis, connus à l'avance. Comme le drift est plus artistique que sportif, le temps effectué sur chronomètre n'entre pas dans les critères de sélection. Par contre, le pilote doit faire preuve d'une vitesse de passage spectaculaire, d'un bon angle d'attaque, ainsi que de techniques de pilotage parfaitement dominées. La voiture doit en outre avoir une esthétique soignée et dégager un minimum de fumée. Par ailleurs, le bruit qu'il émet sera également pris en considération.

Les principales techniques de drift

Le E-brake ou frein à main, également baptisé le side brake, est l'une des techniques les plus appréciées, même si elle ne s'adapte qu'à des épingles bien pointues. Cette technique se traduit par une manipulation du frein à main de manière à rendre l'arrière de la voiture aussi légère que possible. Par la suite, un peu vers la fin, il faut augmenter la vitesse pour le contrebraquer et obtenir un résultat spectaculaire.

Le power over pour sa part est une technique de drift dont l'objectif principal est d'exploiter un surplus de puissance qui sera provoqué au moment opportun. Il s'utilise notamment lorsque la voiture approche d'un virage et roule à allure régulière. L'accélération se fait de manière très rapide, à l'entrée même du virage en question, en exerçant un braquage dont l'intensité dépend de la situation. Le contrebraquage est une technique dangereuse qui ne doit être utilisée qu'en cas de réelle nécessité. De plus, avant de s'aventurer dans cette technique, il faut tout d'abord disposer d'une voiture extrêmement puissante.

La technique du clutch kicking, quant à elle, signifie coup d'embrayage. Il s'agit d'une démonstration dans laquelle le conducteur débraie au cours d'une grande accélération, pour ensuite réembrayer violemment. Elle se pratique notamment à la sortie d'un virage particulièrement serré et donne une sensation de vitesse inégalable. Les voitures adéquates pour ce type de manipulation sont celles qui disposent d'une puissance moyenne.

Le feint drift est également connu sous l'appellation transfert de masse. Cette prodigieuse technique consiste à se placer sur le côté intérieur à l'approche d'un virage. De manière très brusque, il faut sortir la voiture à l'extérieur, en veillant à ce que l'arrière reste à l'intérieur. La majeure partie du poids de la voiture est alors transférée sur sa partie avant, ce qui autorise une accélération plus importante. Une telle technique convient plutôt sur une piste avec plusieurs virages et permet de déstabiliser le pilote qui se trouve derrière soi.

Enfin, la technique du braking est une technique plus simple, car elle implique uniquement un freinage continu à l'entrée de chaque virage, voire un petit peu avant. Il faut cependant garder une vitesse très élevée pour que l'effet obtenu soit entier. Une autre technique relative au freinage s'appelle le left foot braking et consiste à immobiliser les pneus arrière en maintenant le pied gauche sur le frein, l'objectif étant de garder une accélération continue malgré les virages.

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