Apprendre à faire du cheval, les précautions à prendre

Publié le mardi 31 mars 2009 à 15:31

N'est pourtant pas cavalier tout homme qui veut faire du cheval car monter à cheval repose avant tout sur la sécurité et des précautions minimum à prendre. En effet, avant de monter en selle, tout cavalier averti doit garantir une bonne fixation de sa selle ainsi qu’un parfait ajustage de ses étriers. De plus, il faut que la monture bénéficie d’une certaine liberté au cours du trajet pour ne pas lâcher prise à un moment donné.

L'équitation, avant d'être un sport ou un hobby ne peut être pratiqué qu'après une préparation minutieuse pour éviter tout événement malheureux. Avant de monter sur selle, il est nécessaire de connaître les équipements nécessaires dont doit se doter tout cavalier, du débutant au professionnel. Le cheval doit être équipé « d'un licol » pour le diriger, il est constitué de courroies entourant la tête du cheval et d'un anneau avec une corde. Ensuite, on a « la bride » qui se compose du mors, un métal introduit dans la bouche de l'animal pour l'orienter, des courroies en cuir serrant sa tête ainsi que des rênes. Vient ensuite « la selle », sur laquelle se pose le cavalier, qui est pourvue de quartiers longeant les deux côtés et d'une sangle fixée sous ceux-ci pour serrer la taille du cheval. La selle comprend trois parties bien distinctes : le creux, sur lequel le cavalier se place, le pommeau qui constitue la partie avant, ainsi que le troussequin représentant la partie arrière. Et enfin, « les étriers », arcs métalliques ou en bois attachés de part et d'autre par des lanières ajustables, servent à supporter vos pieds.

Les préalables nécessaires à une balade à cheval

Avant de monter à cheval, quelques étapes doivent être suivies. Tout d'abord, posez doucement le tapis sur le dos de l'animal en veillant à ce qu'il recouvre bien son garrot pour lui éviter tout contact avec la selle. Placez ensuite la selle de l'avant vers l'arrière en veillant à ne pas plisser le tapis. Ensuite ceinturez l'animal une fois sans trop serrer, puis une deuxième fois en serrant un peu plus. Toutefois, veillez à ne pas pincer sa peau. Pour régler les étriers, basez-vous d'une part sur votre sécurité et de l'autre sur une liberté de geste du cheval. En effet, à mesure que les étriers se rallongent, le creux s'approfondit et empêche le cheval de se déplacer librement. Pour un bon ajustement, ne réglez vos étriers qu'une fois sur selle. Avant d'introduire vos pieds, la longueur idéale est celle où l'étrier rejoint votre cheville. Assurez-vous également que le mors ne gêne pas trop la bouche de l'animal, et éventuellement, tâchez de bien fixer vos guêtres.

Monter sur selle et en descendre

Monter sur selle et en descendre nécessite des techniques spécifiques car tout geste maladroit peut effrayer votre monture. Pour monter, tenez-vous près de l'épaule gauche du cheval en vous tournant vers son dos, tout en tenant dans votre main gauche les rênes ainsi que quelques crins. Si nécessaire, réglez les rênes de manière à ce que l'animal ne se tourne pas vers vous pendant que vous le montez. Placez ensuite votre pied gauche dans l'étrier, et tout en mettant votre main droite sur l'arrière de la selle, élancez-vous sur votre monture à l'aide de votre jambe droite, puis passez cette dernière par-dessus la selle jusqu'à ce que vous soyez bien placé. Essayez de vous détendre le plus possible car le cheval peut percevoir votre malaise. Pour descendre de cheval, vous pouvez utiliser la même méthode tout en retirant votre pied droit de l'étrier pour le passer de l'autre côté. Ce n'est qu'après être descendu à terre que vous retirerez votre pied gauche de l'étrier. Toutefois, avec cette technique, il y a un risque que le cheval s'échappe alors que votre pied est encore coincé dans l'étrier. La méthode la plus prudente est de retirer vos deux pieds des étriers et de balancer l'un de vos pieds de l'autre côté pour vous laisser glisser d'un côté du cheval.

Diriger un cheval

Les « aides » sont des codes universels bien définis qu'on enseigne à tout cavalier lors de sa formation et à tout cheval lors de son dressage. Elles se composent des aides naturelles générées par les membres et le poids du cavalier, et de celles artificielles composées des enrênements et de la cravache. Pour ce qui est du poids du cavalier par exemple, le cheval le mesure en fonction des positions de son meneur. Les chevaux ont en pratique trois allures auxquelles les positions du cavalier diffèrent. Pour le « pas », restez assis avec une posture bien droite pour le « trot », vous avez le choix entre soit vous vous penchez sensiblement en avant tout en étant levé, soit en vous asseyant tout en vous appuyant contre le troussequin. Pour le « galop », décollez-vous un peu de la selle et penchez-vous pour plus de vitesse. Un autre mouvement est le « reculer » qui consiste à faire revenir le cheval sur ses pas. A la fin de l'exercice, pour faire un bon arrêt, vous devez maintenir votre cheval en parfait équilibre, puis avancez votre buste tout en creusant le bas du dos. Les ordres passent par les rênes : fermez vos doigts tout d'abord d'une main pour un premier pas en arrière, puis de l'autre pour un second pas, etc. Les aides sont nombreuses et nécessitent toute une pratique. Pour commencer à monter à cheval, adhérez à un poney club ou inscrivez-vous dans une école d'équitation.

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