Le métier de correcteur, corriger les fautes mais comprendre également

Publié le lundi 24 mars 2014 à 14:43

Le correcteur travaille sur des textes déjà écrits et oeuvre pour lui donner un style attrayant. De ce fait, il peut modifier, voire même supprimer, certains passages pour le réécrire dans le but de donner au texte une structure plus attrayante, poétique, commerciale ou informative selon les instructions générales qu'il a reçues de son employeur. Une maîtrise parfaite de la langue française est nécessaire pour prétendre au poste de correcteur, notamment au niveau grammatical et orthographique.

Le métier de correcteur est constitué de plusieurs volets de prestations. Il peut être appelé à corriger les fautes d'orthographe et grammaticales de la version initiale du rédacteur, tout comme il peut préparer la mise en page de ce même texte. En fait, il prépare le texte pour la publication définitive. Il est donc nécessaire qu'il sache introduire dans le texte des titres, des intertitres ou des légendes selon les besoins du rewriting.

Les avantages et les inconvénients du métier de correcteur

Le métier de correcteur est un travail effectué généralement dans le domaine de la presse et de l'édition. La technologie de l'information et de la communication a permis une évolution considérable dans ce secteur et l'Internet offre un moyen d'exercer ce métier à distance. De nos jours, le correcteur n'est plus obligé d'aller travailler dans les maisons de presse ou d'édition. Il peut prendre sa commande par Internet et la livrer par la même voie. Il est également bénéficiaire de plus d'avantages au niveau de la paie. Effectivement, le correcteur, qu'il travaille à son propre compte ou dans une entreprise, est payé à la tâche (par nombre de mots ou de caractères), et selon les prestations, il peut gagner beaucoup selon le volume de travail effectué, et il a même l'opportunité de recevoir des primes de rendement. En outre, un correcteur inscrit au registre d'une maison de presse peut avoir droit à tous les avantages d'un salarié normal, à savoir, congés payés et treizième mois, comptés au prorata du salaire perçu.

Un correcteur ne perçoit pas de salaire fixe, il gagne selon sa production. De ce fait, il est sous pression permanente pour produire. Cela peut être une contrainte pour certaines personnes, mais c'est une motivation pour d'autres. Un correcteur qui ne prend pas au sérieux son travail peut se trouver du jour au lendemain au chômage, car ce métier ne permet aucun écart dans le travail, et qu'à la moindre erreur, on peut perdre son emploi. Si dans les maisons de presse et d'édition, le statut de correcteur est en CDI, dans les agences de communication, la presse d'entreprise, les imprimeries, les administrations ou les municipalités, il est en CDD. Ce métier est souvent exercé comme une activité complémentaire, à cause de l'irrégularité du travail.

Comment devenir correcteur ?

Pour pouvoir exercer le métier de correcteur, un diplôme en études littéraires, de préférence en lettres françaises, est requis, en plus d'une formation dans un centre spécialisé (Asfored ou Formacom). Une personne rigoureuse, bien organisée, autonome et réactive, possédant une maîtrise parfaite de la langue française et une culture générale très poussée peut donc prétendre facilement à un poste de correcteur. Elle devrait aussi avoir la faculté d'exprimer sans aucun problème les idées du rédacteur dans un style plus présentable. De ce fait, un correcteur doit avoir une excellente connaissance de la langue française dans toutes ses facettes (orthographe, grammaire, vocabulaire, rédaction, lecture, réécriture). Après correction, un texte devrait traduire clairement et avec précision toutes les idées que le rédacteur veut véhiculer par son texte. Il devrait aussi être capable de corriger les fautes de langues et les erreurs typographiques. En plus de savoir manipuler un ordinateur, l'atout supplémentaire pour devenir correcteur est d'avoir une connexion Internet à proximité puisque de nos jours, ce métier se fait souvent par voie électronique.

haut

Participez à cet article, commentez le