Le métier de consultant en ingénierie touristique et culturelle, pour la valorisation du patrimoine

Publié le mardi 20 avril 2010 à 14:52

Le consultant en ingénierie touristique et culturelle exerce une profession aux lourdes tâches. En effet, pour s'acquitter de sa mission principale qui consiste à mettre ou à remettre en valeur le patrimoine culturel et/ou touristique d'un territoire ou d'une collectivité locale, il doit mettre en œuvre plusieurs étapes telles que l'étude et le diagnostic économique, géographique et climatique du site, l'édification du projet en tenant compte des intérêts de toutes les catégories de personnes (élus, professionnels, population), ou l'étude de faisabilité.

A la fois scientifique et social, le travail du consultant en ingénierie touristique et culturelle est ardu. Un ingénieur touristique et culturel doit être apte à travailler sous pression. Dans tous les cas, les formations pour accéder à ce métier sont nombreuses, autant dans les établissements publics que privés.

Spécialisé dans la revalorisation d'un patrimoine culturel touristique, le consultant en ingénierie touristique et culturelle travaille dans de vastes domaines : la conception d'espaces à thème, la conception de parcs de loisir ou d'attraction, l'aménagement des musées, la revalorisation d'un patrimoine culturel… etc. Métier à la fois scientifique et social, il touche plusieurs domaines tels que l'économie, la communication, l'histoire de l'art, le droit, le tourisme,…etc. Avant de se lancer dans ce métier et de suivre les formations requises, il est nécessaire d'acquérir une notion sur la nature du métier, ses avantages et ses inconvénients.

Le métier de consultant en ingénierie touristique et culturelle, ses avantages et ses inconvénients

Le consultant en ingénierie touristique et culturelle a pour rôle principal de mettre ou de remettre en valeur le patrimoine culturel et/ou touristique d'un territoire ou d'une collectivité locale. Il accompagne et conseille sa clientèle, programme et participe à l'édification et à la réalisation d'un projet de valorisation d'un patrimoine, en tenant compte des intérêts de toutes les catégories de personne (élus, professionnels, population). Le consultant en ingénierie touristique et culturelle, qu'il travaille en libéral, intégré dans un cabinet d'études ou intégré à plein temps dans une entité publique, procède à la revalorisation patrimoniale suivant des étapes bien distinctes. Il s'occupe du diagnostic du site comprenant l'évaluation et l'examen de l'environnement naturel, géographique, climatique et économique. Il élabore le schéma de développement touristique ou culturel comprenant la définition des grandes axes de développement, l'élaboration de propositions stratégiques et la recherche de financement et de partenaires potentiels. Il étudie la définition et la faisabilité économique et technique du projet, comprenant la définition des moyens humains et matériels nécessaires et la prévision de la rentabilité financière, les études d'audit et d'évaluation sur les opérations déjà entreprises si le projet est déjà réalisé ou en cours de réalisation. Dans le but de proposer un schéma d'organisation, il établit le plan marketing comprenant la mise en valeur du produit, le choix des supports de pub et la définition des clientèles cibles, les études de marché et de commercialisation comprenant la définition des réseaux de commercialisation et des méthodes de vente, le montage financier des projets comprenant la recherche de partenaires et d'investisseurs et l'établissement des comptes d'exploitation prévisionnels et enfin, les formations à l'accueil, à l'encadrement des collectivités…etc. Bref, le travail d'un consultant en ingénierie touristique est compliqué. Ainsi, celui-ci doit être à la fois un expert dans le domaine culturel et patrimonial et dans le domaine de la communication. Travail original certes, mais qui nécessite une grande perspicacité car une négligence ou une erreur dans l'étude de l'un des paramètres telle que la surestimation ou la sous-estimation de la clientèle cible, la sous-estimation de la force de l'identité culturelle du territoire entre autres peut aboutir à la faillite du projet, réduisant ainsi à néant tout le travail effectué. Même s'il est difficile, ce métier à la fois scientifique, sociale, juridique et économique, est assez bien payé (entre 1 500 € et 3 000 € par mois) et est des plus attrayants dans la mesure où la satisfaction de voir l'un de ses projets réalisés en demeure le plus grand avantage.

Les formations disponibles pour accéder au métier de consultant en ingénierie touristique et culturelle

Plusieurs formations publiques et privées sont disponibles pour devenir consultant en ingénierie touristique et culturelle. Parmi les formations proposées par les établissements publics, il y a les filières aboutissant à un DESS, telles que la « Formation et ingénierie culturelle et touristique » de l'Université de Perpignan, la filière « Ingénierie culturelle et nouvelles technologies » de l'Université d'Artois (à Arras), la filière « Ingénierie culturelle et touristique » de l'Université de Lille-III (aboutissant à un IUP), la filière « Médiation et ingénierie culturelle » de l'Université de Nice-Sophia-Antipolis, la filière « Chargé de développement territorial : tourisme et culture » de l'Université d'Angers, la filière « Métiers du développement culturel et du tourisme » de l'Université de Cergy-Pontoise, la filière « Valorisation du patrimoine culturel et développement local » de l'Université du Mans. D'autres universités proposent également la filière CMOPC qui concerne le management culturel. Pour les écoles privées, on peut citer l'IESA ou « Institut d'Etudes Supérieures des Arts » et l'EAC ou « Economique, Art et Communication » qui proposent une formation de 2 à 4 ans. Mais en général, les recruteurs qui sont des cabinets spécialisés dans l'ingénierie touristique et culturelle, demandent un niveau bac + 4 ou + 5. Le profil type d'un consultant en ingénierie touristique et culturelle n'est pas strict, néanmoins, une connaissance en tourisme, en culture, en histoire de l'art, en droit, en économie et en diplomatie est nécessaire. De plus, une capacité à travailler sous pression et dans un temps record s'avère être indispensable.

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