Le métier de biologiste, une participation à la qualité de la vie

Publié le mardi 20 avril 2010 à 15:45

En tant que scientifique et chercheur, le biologiste doit travailler avec beaucoup de rigueur, il ne doit rien laisser au hasard et il doit être précis. De par la nature de son métier même, il est tenu au respect des règles d'hygiène et de sécurité, comme il doit se soucier des règles et des précautions de manipulation des produits. Une autre qualité non moins importante est sa capacité constante à se mettre au niveau des évolutions technologiques en matière d'outils de communication, d'informations, de culture et d'exploitation de documents, mais aussi en matière de matériels et d'appareillages utilisés dans son travail et pour ses recherches. La connaissance et la gestion des risques sont exigées, les risques biologiques comme les risques chimiques liés aux produits qu'il manipule dans son laboratoire, par exemple. Toutes ces conditions exigent donc de la méthode. C'est un secteur qui est en perpétuelle évolution et qui demande de l'innovation et de l'imagination. Et comme le biologiste travaille toujours en étroite collaboration avec d'autres chercheurs selon le type de secteur d'activité, il doit être apte à travailler en équipe. Ses principaux collaborateurs sont les médecins, les pharmaciens et les ingénieurs agronomes.

Le biologiste, par définition, est celui qui étudie les sciences de la vie. Par extension, on l'appelle également chercheur en biologie, biologiste médical, biologiste marin, technicien biologiste, selon la spécialité qu'il a choisie dexceller. Il sera donc affecté, dans l'exercice de son métier, au sein d'un laboratoire ou d'un centre hospitalier, ou dans un centre de recherche médicale. Il peut également pratiquer dans une université ou un institut privé. Un poste dans un organisme public comme l'INRA, l'INSERM ou le CNRS représente la meilleure des promotions, sinon le biologiste est souvent sollicité par des entreprises, des industries alimentaires et des industries pharmaceutiques. Les secteurs d'activités sont nombreux, depuis la chimie, la pharmacie, la médecine, à l'agronomie et la biotechnologie, en passant par l'environnement, la botanique et la zoologie. L'enseignement est également un secteur d'activité très important du biologiste. Son rôle est étendu et très diversifié : il procède, par exemple, à l'analyse physico-chimique des produits de fabrication, pour les mettre au niveau des normes, il s'occupe également des contrôles du pH et de la texture.

Etre biologiste

C'est avant tout avoir une bonne connaissance des lois qui gèrent la vie biologique et la physiologie. Le premier objectif du biologiste est donc de comprendre tous les phénomènes vitaux concernant les plus petites molécules pour pouvoir tirer des conclusions sur les conditions de la vie et l'influence des phénomènes extérieurs. C'est un travail de recherche plutôt fondamentale qu'appliquée, basée sur l'observation et l'expérimentation. Il utilise différents types d'appareillages et de matériels d'optique, de mécanique, de micro-informatique dont il doit posséder la maîtrise. Ses compétences ne se limitent donc pas aux recherches mais s'étendent à tout ce qui est technique. Des défis sont à relever pour le biologiste : l'apport des résultats de l'analyse et celui d'une solution si la recherche concerne un problème précis, il est également de son rôle de lutter contre la pollution et de contribuer à la conservation de la biodiversité dans le développement des biotechnologies. Pour y parvenir, le technicien biologiste fait l'analyse, le contrôle et l'expérimentation des produits lorsqu'il travaille au laboratoire et prépare les protocoles pour pouvoir réaliser les expériences il s'occupe également de la maintenance des appareils. Son travail doit être contenu dans un recueil des résultats et il doit sortir régulièrement des articles sur les compte-rendus de ses recherches, à chaque stade d'évolution, il tient ce qu'on appelle "un cahier d'expérience".

Le cursus du biologiste

Il faut un diplôme de technicien supérieur pour pouvoir se présenter aux études. Et lorsqu'on parle d'études biologiques, plusieurs branches de spécialisation sont disponibles. C'est une formation spécialisante, dont le tronc commun consiste à faire trois années d'études comprenant une formaton de base en sciences de la vie, une spécialisation sur un thème, entre autres la biologie cellulaire et moléculaire, la physiologie animale, l'écologie animale, marine et des eaux douces, l'écologie et la biologie végétale, la ganatique, la biologie médicale, la bio-informatique, etc., avec des travaux pratiques en laboratoire et sur terrain, ainsi que des stages en milieu de travail, validés par l'obtention du diplôme de baccalauréat en biologie. On peut alors approfondir les études dans certaines écoles comme l'Université Joseph Fourier à Grenoble, l'Université de Rennes, Université de La Réunion si on se trouve dans ce département. Des correspondances existent avec des formations à l'étranger, comme à l'université catholique de Louvain en Belgique, l'université d'Oslo en Norvège, l'université de Jaén en Espagne. Il est ensuite obligatoire de suivre une formation diplomante spécialisée de niveau III pour l'obtention d'un BTS ou d'un DUT. Enfin, à un niveau supérieur, les titulaires d'un ingéniorat en biologie, d'un DEA, d'une Maîtrise ou d'un Doctorat sont employés en tant qu'ingénieurs et ils sont également chargés de l'encadrement des techniciens biologistes.

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