Le métier de routier, un métier à multiples facettes

Publié le lundi 24 mars 2014 à 09:37

Le chauffeur livreur appelé aussi messager travaille à l'intérieur d'une ville, le chauffeur routier à l'intérieur d'une région tandis que le conducteur grand routier sillonne tout le pays et même d'autres pays. Pour le conducteur routier, le poids du camion ne doit pas dépasser 3,5 tonnes, tandis que pour les grands routiers, il peut atteindre 40 tonnes. Dans ce cas, la présence d'un copilote est souvent nécessaire. Le routier peut travailler pour son propre compte ou être salarié d'une entreprise.

Dans une entreprise de grande envergure, le routier dépend du chef d'exploitation qui s'occupe de l'organisation de sa tournée. Pour les opérations de chargement et de déchargement, il suit les directives émanant du chef de quai. Dans les petites entreprises, ces deux fonctions sont assurées par une seule personne.

Connaître le métier de routier

Dès qu'il est au volant de son camion, le routier est un travailleur autonome. Il doit acheminer les marchandises et les livrer dans les délais impartis. Toutefois, il ne doit pas conduire plus de 9 heures d'affilée par jour avec une dérogation de 10 h/j deux fois par semaine. Les lois sont très strictes concernant les temps de conduite continue, les repos journaliers et hebdomadaires. Chaque véhicule est muni d'un chronotachygraphe qui mémorise toutes les données relatives au transport (distance parcourue, vitesse moyenne, temps de conduite, etc.). De nos jours, le métier de routier ne requiert plus une grande force physique grâce à l'avancée de la technologie qui facilite grandement la conduite. Néanmoins, le routier doit être en parfaite santé, avoir une bonne acuité visuelle (pas moins de 15/10è pour les deux yeux), de bons réflexes et surtout ne pas avoir de problèmes cardiaques quelconques.

Le routier n'est pas seulement un chauffeur, c'est également un commercial qui représente l'entreprise auprès de ses clients. Il doit avoir de bonnes connaissances techniques de son véhicule pour pouvoir remédier aux petits incidents techniques. Il doit posséder de solides notions de gestion pour tenir à jour les documents relatifs à son travail tels que les ordres de mission, les bordereaux de livraison ou encore les papiers à présenter à la douane ou aux contrôles de police.

Le métier offre plusieurs possibilités d'évolution. Si le routier tient à rester dans sa cabine, il lui est possible de se tourner, par exemple, vers le transport de matières dangereuses, d'animaux sur pieds ou de produits pétroliers. S'il aspire à un métier plus sédentaire, plus calme, il peut devenir chef de quai, moniteur d'entreprise ou encore responsable d'exploitation à la suite d'une promotion interne. Le routier peut devenir indépendant en travaillant à son propre compte.

Comment devenir routier ?

Pour devenir routier, il est obligatoire de suivre une formation initiale minimale obligatoire (Fimo) d'une durée de 4 semaines pour les titulaires du permis de conduire C ou EC et qui sont âgés de plus de 21 ans. En général, la formation est supportée financièrement par l'Etat ou par une entreprise, sinon elle est très coûteuse.

Après la classe de troisième, les jeunes peuvent suivre une formation pour décrocher le CAP conduite routière ou le BEP conduite et services dans le transport routier. Ces diplômes permettent de devenir routier sans attendre l'âge minimum de 21 ans. Il faut néanmoins avoir plus de 18 ans. Les certificats de formation professionnelle (CFP) conducteur routier ou grand routier permettent également d'entrer dans le métier. Pour accéder à la formation, il faut réussir le test de sélection, avoir plus de 18 ans et satisfaire à la visite médicale obligatoire. Les titulaires d'un CAP, d'un BEP ou d'un CFP sont dispensés de la Fimo et sont directement opérationnels.

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