Conseiller fiscal : un métier aux rémunérations élevées

Publié le mardi 20 avril 2010 à 13:42

Avec l'une des règlementations fiscales les plus complexes qui puissent exister en Europe, les contribuables français ne s'y retrouvent plus dans leur fiche d'imposition. Pour les aider à y voir plus clair, l'aide du conseiller fiscal s'avère des plus précieuses. En effet, étant un juriste confirmé dans le domaine du Droit fiscal, celui-ci est à même de comprendre sans difficulté toutes les catégories de déclarations ainsi que les séries de calculs qu'il faut effectuer pour que son client n'ait à débourser que le minimum redevable. Mais les tâches de l'avocat fiscaliste ne s'arrête pas là puisque outre les déclarations fiscales, ce professionnel des impôts peut aussi être consulté par les entreprises pour les assister dans leurs opérations de fusions-acquisitions, dans l'établissement de bilan patrimonial ou de projections d'objectifs à court, moyen, ou long terme.

La défense des contribuables face aux éventuels abus fiscaux perpétrés par l'Administration ainsi que la gestion et l'optimisation des valeurs patrimoniales (placements…) font aussi partie des attributions du conseiller fiscal. Selon les cas, l'avocat fiscaliste peut officier en indépendant pour son propre compte (c'est une profession libérale) ou alors travailler au sein d'un cabinet spécialisé en tant que salarié au début, ou encore en tant qu'associé après quelques années d'expérience.

Conseiller fiscal, un métier d'avenir

Bien qu'il constitue l'une des professions les plus complexes qui soit, le métier de conseiller fiscal procure d'incomparables avantages. Parmi les plus notables, il y a d'abord l'importante sollicitation qui garantit au métier un avenir radieux. En effet, on a pu remarquer ces derniers temps la forte recrudescence de la demande en conseiller fiscal, que ce soit au niveau des entreprises ou au niveau des particuliers. Le second avantage principal de la profession réside dans la rémunération conséquente. En effet, les débutants dans le métier peuvent toucher entre 27 400 euros et 48 700 euros par an, soit un salaire mensuel de près de 2 283 euros à plus de 4 000 euros. Les avocats fiscalistes ayant à leur compte entre trois et sept années d'expérience, quant à eux sont promis à une fourchette de salaires comprise entre 42 600 euros et 106 700 euros, soit des émoluments mensuels variant entre 3 550 euros à plus de 8 890 euros. En fin de carrière, ces chiffres peuvent encore davantage atteindre une somme conséquente, puisque un senior dans le métier touche de 82 300 euros à plus de 182 900 euros annuel, soit entre 6 858 euros et 15 241 euros par mois. Par ailleurs, outre ces salaires de base déjà mirobolants, le conseiller fiscal peut aspirer également à divers primes et bonus. Côté contraintes cette fois-ci, comme tout bon juriste, l'avocat fiscaliste doit sans cesse s'adapter aux évolutions fréquentes des régimes d'imposition.

Les formations exigées pour devenir conseiller fiscal

Etant donné leur statut d'avocat, les conseillers fiscaux doivent la plupart du temps passer par l'Ecole des Avocats pour décrocher leur CAPA (Certificat d'Aptitude à la Profession d'Avocat) avant de pouvoir exercer. Mais outre le CAPA, l'accession au métier est conditionnée également par la possession du diplôme de licence en Droit couplée à diverses formations de pointe comme le Master professionnel en Droit des Affaires ou en Droit fiscal, ou encore l'ENI (Ecole Nationale des Impôts). Une fois sa formation terminée, l'avocat fiscaliste pourra soit exercer en indépendant, soit intégrer les gros cabinets d'avocats ou d'audits.

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