Être fiscaliste, un métier qui requiert un grand sens d'analyse

Publié le mardi 20 avril 2010 à 15:35

Salarié d'une entreprise au sein du département finances, exerçant à son propre compte en tant que consultant ou faisant partie d'un cabinet d'expertise, le fiscaliste a des missions bien complexes car la plupart du temps, il n'intervient qu'en cas de problèmes ou de litiges. S'il est salarié d'une entreprise, sa tâche consiste à contrôler le fonctionnement de cette dernière de façon à ce que les normes en vigueur soient bien respectées. De plus, il intervient pour le compte de l'entreprise en cas de litiges, d'acquisition ou de fusion. S'il est consultant, agissant seul ou pour le compte d'un cabinet, il servira de conseil à l'entreprise, notamment sur les points relatifs aux normes et à la fiscalité, toutefois il n'est le plus souvent sollicité qu'en cas de problèmes ou pour un procès. Ce métier nécessite donc une bonne connaissance de l'environnement juridique et fiscal, mais aussi énormément de rigueur, de perspicacité, de sang-froid sans oublier un sens élevé de la communication.

Être fiscaliste est un métier qui nécessite de la polyvalence. En effet, en plus de devoir maîtriser la fiscalité et le droit, le fiscaliste doit avoir de solides connaissances en gestion et en informatique. Le métier requiert également plusieurs qualités, dont les principales sont un esprit réactif, une grande intelligence, des capacités de rédaction et de communication, une organisation, beaucoup de rigueur, un esprit d'analyse et de synthèse, une aptitude à subir les pressions et une facilité d'adaptation surtout pour les consultants.

Le métier de fiscaliste, ses points forts et ses points faibles

Etant donné que les normes et les dispositions fiscales ne sont pas sensées être comprises par tout le monde, le fiscaliste est là pour éclairer certains points et pour assister les entreprises à respecter et à utiliser au mieux ces réglementations. Ayant suivi des formations spécifiques dans le domaine, il est donc en mesure de fournir toutes les réponses aux questions que se posent les dirigeants face aux normes ou aux réglementations nouvellement instaurées. Il peut ainsi proposer des procédures plus adaptées aux normes en vigueur allant même jusqu'à établir un système permettant d'amoindrir les impôts. De plus en cas de fusion, d'acquisition ou de cession, il assiste l'entreprise dans toutes ses démarches. Ce métier est très intéressant dans la mesure où il est en étroite collaboration avec la direction, de plus votre titre vous donne énormément de crédibilité face à vos interlocuteurs et vous contribuez par la même occasion au succès d'une entreprise, que vous soyez indépendant ou salarié. Aussi, c'est un métier qui permet d'accéder à des postes de responsabilité, comme devenir directeur fiscal à l'administration fiscale ou encore directeur juridique au sein d'une entreprise. Un bon fiscaliste doit avoir de solides connaissances et compétences en droit fiscal et également en comptabilité, il s'agit donc en fait d'un métier qui requiert énormément de polyvalence. C'est un métier avec beaucoup d'avenir car les lois en matière fiscale changent sans arrêt, ce qui requiert toujours l'assistance d'un fiscaliste. Pour pouvoir l'exercer, il faudra toutefois posséder les qualités précédemment citées et maîtriser le domaine fiscal et juridique. Pour ce faire, le fiscaliste doit également suivre une formation qui lui dispensera les connaissances nécessaires à la réalisation de ses missions.

Les diverses formations au métier de fiscaliste

Il faut souligner que ce métier a énormément de débouchés sur le marché du travail, et si celui-ci vous intéresse, suivez le cursus adapté pour devenir un bon fiscaliste. En effet, ce dernier doit être au moins titulaire d'un bac + 5 pour avoir plus de crédibilité auprès des tiers, il s'agit donc d'un Master 2 soit en filière juridique soit en filière comptable. Pour le premier, il faudra avoir suivi l'option « droit fiscal » ou « droit des affaires », et pour le second il faudra avoir un MSC option « contrôle et audit ». Bien sûr, le titulaire d'un diplôme juridique saura plus trancher en cas de litiges et sera un réel conseil en matière fiscale, tandis que le titulaire du MSC, lui, en tant que comptable, agira de manière plus technique. Mais que ce soit l'un ou l'autre, les critères requis par les recruteurs sont les mêmes : un bon raisonnement, de la curiosité, un esprit de synthèse et surtout une grande flexibilité à toutes les situations et un réel sens de la communication. L'idéal est d'aller jusqu'à obtenir un diplôme d'avocat, si on a suivi un cursus juridique, et ce même si on ne souhaite pas vraiment exercer en tant que tel. Effectivement avec ce titre, on aura plus de chances d'intégrer des entreprises de grande envergure. Et si vous avez poursuivi un cursus comptable, il est encore possible d'accéder aux formations d'avocat du moment que vous avez tenu un poste juridique au sein de l'Etat ou d'une entreprise 8 ans d'affilée.

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Réactions des visiteurs

Réaction de KOUADIO Ahuelie Patrick :

bonjour, j'ai bien apprécié vos conseil pour être un bon fiscaliste. je suis un jeune ivoirien

Je suis titulaire d'une maitrise en science de gestion et un master en Fiscalité et droit des affaires.

Je suis actuellement en contrat CDD au sein d'un grande entreprise de la place, plus précisément au service fiscalité. Ce CDD va déboucher sur un emploi.

Moi je veux devenir un grand fiscaliste et j'aimerais que vous me donnez des conseils pour la suite de mes études et me permettre d’être très efficace. Merci

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