Les comprimés substituts nicotiniques pour arrêter de fumer

Publié le jeudi 3 avril 2014 à 21:49

Arrêter de fumer est un vrai challenge pour ceux qui ont passé une grande partie de leur vie avec une cigarette au bout des doigts. Cependant, cela n’est pas impossible grâce aux comprimés substituts nicotiniques. On peut citer les gommes, les patchs et bien d’autres produits qui sont indispensables pour aider lors du sevrage. Dans cet article, penchons-nous particulièrement sur les différents comprimés sublinguaux et à sucer.

Le traitement à l'aide des substituts nicotiniques sert en général à éviter les effets sur l'organisme liés à l'arrêt du tabac comme la prise de poids causée par l'envie incessante de grignoter, l'irritabilité et les sauts d'humeur, la difficulté de concentration et enfin, dans le pire des cas, la rechute.

Pour que le traitement à l'aide des comprimés soit efficace, il doit durer entre 8 semaines et trois mois sans interruption. Dans le cas contraire, les chances de succès seront amoindries et la rechute probable. Durant le traitement, le sujet ne devra prendre ni café ni de jus de fruit car, du fait de leur acidité, ils rendraient difficile l'absorption des principes actifs.

La prise des comprimés

Les comprimés sublinguaux n'existent qu'en dose de 2 mg contrairement aux comprimés à sucer qui offrent la possibilité de choisir entre les doses de 1 mg ou de 2 mg. Comme le dosage est faible, il faut compenser avec le nombre de prise quotidienne mais, avant cela, il est nécessaire d'identifier le niveau de dépendance à la nicotine.

Le plus simple est de constater le temps écoulé entre le réveil et la première cigarette, si il s'écoule moins d'une heure, on pourra dire que le sujet a une forte dépendance, si il s'écoule entre une heure et deux heures, on dira qu'il y a une dépendance moyenne à la nicotine et au-delà de deux heures, la dépendance à la nicotine est faible.

Le test accompli, il est possible de choisir entre les comprimés sublinguaux et les comprimés à sucer. Dans un premier temps, penchons pour les comprimés sublinguaux. Ces comprimés ont la caractéristique de faire passer le principe actif dans les vaisseaux sanguins situés en dessous de la langue. Il ne faut pas les avaler ni les croquer, il suffit de les garder sous la langue durant 20 à 30 minutes.

Pour une action efficace, il faut prendre 16 à 24 comprimés par jour en cas de forte dépendance et la moitié pour une faible dépendance. L'utilisation des comprimés sublinguaux est plus discrète que celle des gommes.

Par ailleurs, il est possible de jumeler la prise des comprimés avec l'utilisation de patchs pour augmenter les effets du traitement. Si le choix a plutôt porté pour les comprimés à sucer, il faut prendre 8 à 12 comprimés par jour pour une faible dépendance.

Le traitement de choc est de 15 comprimés par jour. Si la dose prise est inférieure à la dose recommandée, il y aura possibilité de rechute ou d'inefficacité du traitement. La prise des comprimés à sucer peut aussi être faite avec le traitement par patch ou la prise de gommes.

Dans tous les cas, vous pouvez demander conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.

Les inconvénients des comprimés

Comme tout médicament, bien qu'efficaces, les comprimés peuvent avoir des effets indésirables.

Pour les comprimés à sucer en particulier, le goût peut se révéler désagréable, l'astuce serait donc de garder le comprimé dans la joue durant une à deux minutes avant de reprendre la succion.

Par ailleurs, les inconvénients de la prise des comprimés se mêlent souvent aux effets du manque.

Les symptômes les plus courants sont les maux de tête, les brûlures de la bouche et de l'estomac, les irritations de la gorge, des nausées, le hoquet, les vertiges et la hausse de la fréquence cardiaque.

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