Cures thermales phlébologie - Le thermalisme et la phlébologie

Publié le vendredi 14 août 2009 à 17:04

Le thermalisme est l’utilisation des eaux de source à des fins curatives. Cette méthode thérapeutique est utilisée en phlébologie pour guérir ou prévenir l’apparition de troubles veineuses. La pratique de certains sports peut favoriser les pathologies vasculaires, mais heureusement une cure thermale permet d’agir en amont et de prévenir ces troubles.

Le thermalisme convient à toute personne ayant des pathologies vasculaires en phase initiale ou en phase terminale. En phase initiale de l'insuffisance veineuse, la cure thermale agira en tant que méthode préventive efficace. Lorsque la pathologie lymphatique est déjà à un stade avancé, les soins thermaux servent de complément aux traitements médical et chirurgical. La cure thermale s'adresse notamment aux sportifs dont l'activité sportive sollicite grandement le système circulatoire au niveau des membres inférieurs. La plupart des maladies veineuses étant chroniques, la cure thermale est une thérapie qui est vouée à perdurer dans le temps.

Les différentes pathologies en phlébologie et les cures thermales

L'insuffisance veineuse est l'une des nombreuses pathologies soignées par la cure thermale. Le plus souvent, elle est chronique ou fonctionnelle. Le phénomène des jambes lourdes en est la manifestation la plus significative. Mais, on constate parfois la présence d'oedèmes au niveau des jambes ainsi que des démangeaisons de la peau. Il arrive même que celle-ci soit affectée au niveau de sa texture et de sa souplesse. La conséquence ultime de l'insuffisance veineuse est l'apparition d'ulcères à plus ou moins long terme. Cette insuffisance veineuse peut se traduire autrement : soit par une phlébothrombose soit par l'apparition de varices. La phlébite, phlébothrombose ou thrombophlébite est le développement de caillots sur la paroi interne d'un vaisseau sanguin. A terme, il y a inflammation de la veine, entraînant une lourdeur des jambes marquée par des varices et ulcères. Les cures thermales sont préconisées lorsque ni la médecine classique ni la chirurgie n'ont pu en venir à bout. Cependant, dans le cas d'une phlébite, il est possible de cumuler les traitements : médical et thermal. Il est par contre déconseillé de s'en tenir uniquement à la cure thermale car les maladies veineuses doivent bénéficier d'un suivi médical permanent en raison de leur évolution. Les insuffisances lymphatiques peuvent se manifester autrement : il y a les troubles liées à l'irrigation des tissus veineux et de l'ensemble du système vasculaire, ce sont les cas de l'ulcère, de l'hypodermite, de la dermite pigmentée… On recense également les cas d'acrocyanose, d'hémorroïdes et de sclérodermie qui sont à la fois des syndromes vasculaires et rhumatismaux.

Quelle station thermale choisir pour sa cure de phlébologie ?

La station thermale est à choisir en fonction du type de trouble veineuse. Par exemple, pour soigner le phénomène des jambes lourdes, la station thermale de La Léchère est recommandée. Elle prend également en charge toutes les formes d'insuffisance lymphatique telles que dermite, hypodermite, ulcères, et les thrombophlébites, hémorroïdes et acrocyanose y sont également soignés. L'établissement de La Léchère est connu pour sa polyvalence : il traite à la fois de la phlébologie et de pathologies rhumatismales. Les autres stations thermales de phlébologie sont Luxueil, Evaux-les-Bains, Luz-Saint-Sauveur…

Les méthodes de soins thermaux et leurs effets en phlébologie

La première méthode de soins thermaux est le bain thermal. Il en existe plusieurs sortes : l'aérobain est une hydrothérapie qui consiste à imbiber l'eau de bulles d'air. Cette combinaison favorise l'irrigation sanguine des vaisseaux et permet la détente musculaire des jambes. Autre type de bain thermal, le bain carbogazeux fonctionne à peu de choses près selon le même procédé. L'eau de source est mélangée à du dioxyde de carbone, ce qui a pour effet de dilater les parois des vaisseaux sanguins et d'en accroître la tonicité. En général, la séance de bain thermal est prévue pour une vingtaine de minutes. Le principe repose sur l'immersion des membres inférieurs à une température d'environ 34°C. Après le bain thermal, il y a le couloir de marche ou parcours de marche. Celui-ci consiste en une marche lente tout le long d'une baignoire remplie d'eau jusqu'aux cuisses. Durant 10 à 20 minutes, le curiste avance lentement tout en faisant face à la contre-pression de l'eau, ce qui favorise la circulation sanguine. Autre méthode d'hydrothérapie, la pulvérisation ou douche au jet qui permet de stimuler une bonne irrigation en sang des vaisseaux. Elle consiste à projeter des jets d'eau thermale tout le long des membres inférieurs jusqu'à la colonne vertébrale. Enfin, les soins en piscine font partie des méthodes d'hydrothérapie : il s'agit pour le curiste de reproduire dans l'eau des postures de gymnastique. Cette méthode a le mérite de redonner de la tonicité aux membres inférieurs et d'améliorer le système lymphatique.

haut

Participez à cet article, commentez le