L’homéopathie : une thérapie qui convainc même les sceptiques

Publié le lundi 24 juin 2013 à 14:00

Bien que le mécanisme de son efficacité divise les scientifiques, l'homéopathie guérit souvent là où les procédés de la médecine moderne échouent. Loin d'être une médecine à part, l'homéopathie fait ses preuves et finit par être adoptée comme une méthode thérapeutique à part entière dans les hôpitaux. Parfois à la demande de leurs patients, les médecins acceptent de le prescrire comme remède d'appoint pour combattre divers effets secondaires provoqués par les principes actifs de certains médicaments. Devant son succès grandissant, plusieurs médecins demandent et obtiennent une formation complémentaire en homéopathie. Mieux, les enseignements sont aussi dispensés en facultés de médecine et de pharmacie. De plus, les remèdes homéopathies sont en général remboursés par la sécurité sociale. Que de bonnes dispositions qui encouragent à accepter un traitement homéopathique ! Mais pour en arriver là, le chemin a été long. Lucarne sur ce procédé thérapeutique adopté par des millions de personnes.

Les origines de l'homéopathie

Samuel Hahnemann est reconnu comme le fondateur de l'homéopathie. Il débute ses travaux sur cette méthode de soins à partir de 1796. Mais il faut attendre 1810 et 1830 pour que la phase théorique soit achevée et que les applications portent grandement du fruit. A cette époque, les laboratoires se sont montrés réticentes, poussant alors les disciples à produire eux-mêmes les remèdes homéopathiques. Il convient de noter que ce procédé curatif a connu un succès fulgurant dans l'hexagone du fait de l'implication de la Société Homéopathique Lyonnaise portée par le Dr Comte Sébastien Des Guidi et ses élèves parmi lesquels Dr Curie, Dufresne, mabit et Petroz.

Homéopathie : 3 principes fondamentaux

« Que le similaire combatte le semblable ! » C'est ainsi qu'est énoncé le principe fondamental de l'homéopathie : la similitude. L'idée est que le remède destiné à combattre des maux donnés chez le malade est capable de produire les mêmes symptômes s'il est donné à une personne saine. L'individualisation est le second principe. Il s'agit de la recherche de l'ensemble des symptômes chez le patient. Le praticien y parvient en engageant un dialogue consciencieux parfois long avec le malade ou son entourage. Le troisième principe est celui de l'infinitésimale selon lequel une substance potentiellement toxique devient un remède après avoir subi plusieurs dilutions.

La thèse des détracteurs de l'homéopathie

C'est justement sur le principe de la dilution que les scientifiques ont pendant longtemps buté et réfuté l'efficacité de l'homéopathie. Mais il convient de préciser que les différentes dilutions sont suivies d'une étape de dynamisation concrètement traduite par des secousses administrées à la solution. Dans la première vidéo, vous verrez par exemple un pseudo défi lancé aux adeptes de l'homéopathie au sujet de l'efficacité de cette méthode. Bien qu'accompagnée d'effets spéciaux dignes d'un film hollywoodien, la conduite des démonstrations néglige royalement l'aspect dynamisation qui s'avère pourtant très important.

L'efficacité de l'homéopathie n'est plus à montrer

Des millions de personnes ont reçu des soins homéopathiques. On en dit que du bien. C'est du moins le message que fait passer la seconde vidéo. En effet, plutôt que de spéculer sur l'efficacité de cette méthode thérapeutique douce, les chercheurs s'attèlent désormais à en découvrir les apports dans la prise en charge de divers cas difficiles pour la médecine moderne.

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