Le métier de chocolatier, une véritable passion

Publié le lundi 19 août 2013 à 15:36

Le chocolatier est spécialisé dans la conception de petites gourmandises en chocolat telles que les œufs de Pâques, les bouchées ou les crottes. Depuis de nombreux siècles, la confiserie et la chocolaterie ont émergé du même monde. Un monde dominé par le cacao et le sucre. Aussi, parle-t-on de chocolatier-confiseur, des professions étroitement liées où l'un ne va pas sans l'autre. Il est à la fois artisan et artiste, il fait preuve d'une imagination débordante pour créer de nouvelles formes ou même, mélanger les ingrédients pour obtenir un goût spécifique.

Modifier, ajouter, innover, colorer, supprimer sont les maîtres mots du chocolatier-confiseur. Cependant, il faut faire la différence entre un chocolatier et un couverturier. Ce dernier confectionne du chocolat communément appelé couverture en beurre de cacao, en poudre de chocolat, en sucre ou au lait.

Il a à sa charge la production du chocolat du début jusqu'à la fin. En effet, il devra préparer la pâte, penser à la garniture, surveiller la cuisson et créer la décoration. Son habilité est incontestable, mais il va de pair avec sa créativité. Son chef d'œuvre ne vaut rien sans une once d'imagination. Il crée sans cesse de nouvelles formes, pense à l'esthétique et met un soin particulier à la présentation. Le chocolatier doit aussi savoir mélanger les ingrédients, connaître les bons mélanges et éviter les mauvais mixages qui finissent en désastre. Il maîtrise à la perfection l'utilisation du cacao, du sucre, du lait ou de la crème, de l'alcool et des amandes.

Les exigences du marché concernant le métier de chocolatier

Dans le secteur de l'alimentation, les règles d'hygiène sont sans nul doute le pilier de toute création. Son respect ne concerne pas seulement la production et les ingrédients, les règles d'hygiène touchent également la propreté des appareils et locaux. Le métier de chocolatier ne s'éloigne pas de celui du sculpteur, c'est un travail artistique de première qualité. D'ailleurs, cette profession est aujourd'hui dévoilée au grand jour comme un véritable retour aux sources de la fabrication de chocolat. Mondialisation oblige, les consommateurs préfèrent se tourner vers des créations originales et uniques plutôt que vers la fabrication industrielle de chocolat à grande échelle. Certes, elle est moins coûteuse, mais elle ne possède pas la qualité que recherche une clientèle de plus en plus exigeante. En effet, les consommateurs jugent que l'excellence c'est avant tout le respect des traditions, tout en créant de nouveaux mélanges. Aussi, le chocolatier n'hésite-t-il pas à personnaliser ses produits en y ajoutant une touche singulière comme une petite signature, propre à son créateur. Le chocolatier l'a d'ailleurs compris, l'originalité ne freine pas le portefeuille de la clientèle qui n'hésite pas à y mettre le prix nécessaire. Le secteur de la restauration, surtout dans les grandes chaînes internationales hôtelières, recherche de temps en temps des chocolatiers pour étoffer son équipe.

Salaire et évolution professionnelle

Un chocolatier débutant gagne en moyenne 1 300 euros/mois. Un ouvrier chocolatier professionnel et expérimenté peut toucher dans les 1 500 euros par mois. Si le chocolatier travaille pour son propre compte, il peut accéder facilement à un revenu mensuel de 3 000 euros. Un chocolatier-confiseur peut renforcer ses compétences et son savoir-faire par le biais d'un brevet de maîtrise ou un brevet technique des métiers. L'expérience lui permettra d'ouvrir une entreprise pour son propre compte, où il aura un statut de commerçant artisan. Sinon, au niveau industriel, les postes de responsabilité ne manquent pas. Il peut être nommé ouvrier qualifié ou invité à encadrer une équipe.

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