Le métier d'espion entre ruses, discrétion et patience

Publié le mardi 20 avril 2010 à 15:28

On connaît également l'espion sous le nom d'agent secret qui est chargé de surveiller les faits et gestes de certaines personnalités, de recueillir des renseignements confidentiels sur un Etat, une association, une personne pour le compte d'un autre Etat, d'une autre association, d'une autre personne. L'agent travaille donc le plus souvent dans l'espionnage militaire ou économique. Il intervient essentiellement pour empêcher des conflits armés ou psychologiques entre les pays, groupes politiques ou sociaux. Il intervient aussi dans les cambriolages, les sabotages et dans les actes de déstabilisation de l'ennemi ou de sa neutralisation.

Le métier d'espion s'exerce donc au sein des services d'espionnage et de contre-espionnage sous le titre d'officier de renseignements, ou dans des Forces Spéciales militaires ou encore à la DGSE, entre autres. Il utilise les différentes structures de renseignements et d'informations pour reconstituer un fait ou un évènement, et pour réaliser le support de ses données : les médias, Internet, les dispositifs secrets de surveillance et les contacts ou sources.

Le métier d'espion

L'agent secret de renseignement doit appartenir à un corps qui a son domaine propre. Pour devenir un excellent espion, plusieurs qualités sont exigées : une forte capacité de manipulation et de persuasion, ainsi que d'adaptation à chaque situation, c'est-à-dire ne jamais être à court d'idées ou de solutions pour prévoir plusieurs plans de secours ou de rechange. Quelques savoir-faire sont de règle : le discernement, le faux-semblant et le mensonge, car c'est souvent ces derniers qui couvrent les actes de cet agent, d'où l'usage de plusieurs identités pour pouvoir mener une double vie dans certaines circonstances. C'est une aptitude très estimée et indispensable d'ailleurs dans l'exercice de ce métier. Il faut savoir faire des sacrifices, et c'est la plus grande contrainte du métier puisqu'il faut toujours atteindre l'objectif coûte que coûte. Tout cela est régi par la loi du "savoir-vivre dans le secret". Mais tout ce qui vient d'être cité n'exclut pas le souci des détails, ainsi qu'un esprit critique et d'observation, une capacité d'organisation et intellectuelle élevée. Et bien sûr, il faut d'excellentes conditions physique et psychologique, un "mental d'enfer" comme on dit, et avoir des connaissances linguistiques très poussées.

Selon la qualification de chacun, l'espion procède aux recherches, à l'interrogatoire des sources, des prisonniers, ou d'un ennemi et effectue également des surveillances. Mais un rôle spécifique est le traitement des contacts. Ces contacts sont des personnes qui communiquent des informations et on les appelle communément "les sources". Ils ont intérêt à ce que leur identité ne soit pas dévoilée pour leur propre sécurité. L'agent recueille donc certaines de ses informations auprès de ses contacts. Il procède à l'analyse de tous les renseignements dont il dispose pour avoir une vue générale de la situation. Parmi les inconvénients de ce métier à haut risque, on peut citer les horaires de travail irrégulières, les conditions d'entraînement qui représentent déjà des risques, ainsi que le fait d'être souvent séparé de sa famille et de ses proches et ce, pendant longtemps. Toutefois, il y a une réalité qu'il ne faut pas ignorer : c'est l'amitié, le lien fort et la solidarité qui se sont créés entre les différents agents secrets, résultat des moments pénibles passés ensemble pour vaincre les difficultés, les dangers et les risques du métier.

Parcours pour devenir espion

Prenons l'exemple de la DGSE. Il y a une première sélection sur étude de dossiers, mais après, des enquêtes sont menées à propos de la famille des candidats, de leurs relations, de leurs proches, etc. Ensuite, les candidats passent un test durant trois jours à Paris. Ces tests sont orientés sur la culture générale, la capacité psychique, la mémoire, etc., puis il s'ensuit un entretien et un test de motivation. A noter que la mutation est possible entre le Corps des Armées et la DGSE. Si on réussit le test, une deuxième sélection est programmée pour la répartition des formations. Chaque candidat sera affecté dans un service correspondant à son profil. En effet, il existe trois centres correspondant chacun à un type de profil ou de spécialité : le Centre de Cercottes, pour la formation de futurs agents clandestins, le Centre de Quelern, pour les nageurs de combats, le Centre de Perpignan qui est le CPIS ou Centre Parachutiste d'Instruction Spécialisée, pour la formation de futurs commandos clandestins, d'agents de missions de guérilla et de contre-guérilla, c'est la Force de la DGSE qui intervient dans les attaques. C'est donc dans ces centres qu'ils vont apprendre l'art de la guerre, du tir, du combat, etc. Les candidats-espions d'une même promotion passent ensemble une année de formation avant d'être affectés dans leur Centre respectif. Puis les agents du CPIS doivent encore suivre des formations complémentaires plus ou moins longues. Les conditions d'entraînement se rapprochent de celles de la réalité pour que l'état psychologique de ces futurs agents clandestins soit toujours adapté pour leur permettre d'affronter les vraies situations sur terrain. C'est ainsi que même au cours des entraînements, des accidents peuvent survenir et les risques sont toujours présents.

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Réactions des visiteurs

Réaction de sennia :

merci !!!j avais un texte à faire sur l epionnage ca ma vraiment servi encore merci !

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