Enfant hyperactif : le syndrome hyperkinétique

Publié le mercredi 24 juillet 2013 à 14:08

Le syndrome hyperkinétique, l'hyperactivité chez l'enfant est présent chez certains enfants dés leur naissance et les premiers symptômes apparaissent dés le plus jeune âge. Les symptômes de l'nfant hyperactif ont tendance à s’aggraver avec le temps, vers l’âge de six ou sept ans, ils se présentent sous forme d’incapacité à rester concentré sur un sujet ou un objet, d’une activité motrice inappropriée ou excessive et à certains troubles du comportement. Mais comment cerner un cas à un âge ou la plupart des enfants sont turbulents, durs d’oreille et même assez agaçants ?

Quand dire d'un enfant qu'il est hyperactif ?

Les troubles déficitaires de l'attention avec ou sans hyperactivité sont dus à diverses causes dont peuvent faire partie une instabilité des neurotransmetteurs, un environnement familial instable. Une récente étude a même démontré que cette pathologie pourrait être causée par une prédisposition génétique. Un enfant victime d'hyperactivité présente plus d'instabilité émotionnelle et de difficulté à obéir qu'un enfant normal, il se distrait d'un rien sans jamais fixer son attention assez longtemps sur une chose. Un enfant hyperactif présente des difficultés à s'intégrer dans son environnement scolaire ainsi qu'au sein de son noyau familial.

Comprendre le mal pour mieux le combattre

Un être hyperactif souffre de son mal, c'est un point que l'on oublie souvent. L'enfant présente des difficultés à s'intégrer à cause de son handicap. Le manque d'infrastructures permettant de l'encadrer afin qu'il ou elle puisse apprendre comme un enfant normal ainsi que l'incompréhension des autres est aussi problématique. Contrairement à la croyance populaire, les hyperactifs sont plus intelligents que la plupart des gens normaux car, même si leur activité cérébrale est diminuée et qu'ils présentent des troubles prononcés de l'attention, ils sont pourvu de plus d'imagination et de créativité que la moyenne. Néanmoins, l'inattention relative à cette pathologie provoque des lacunes sur le plan scolaire l'enfant se frustre de ne pas pouvoir assimiler correctement les données qui lui sont transmises et devient dissipé, agressif et très impulsif. Certains traitements pédagogiques permettent de corriger ce déficit en apprenant à l'enfant à se concentrer et à raisonner de façon logique.

Dans un autre cas, la dysfonction cérébrale minime peut être la résultante d'un déséquilibre familial allant de cause d'abus de substances illicites de la mère à la gestation jusqu'à l'absence de structure familiale stable et adaptée à l'évolution d'un enfant. Peuvent s'y apparenter la stimulation perpétuelle de l'enfant lors de son éveil moteur. En effet, certains parents pensent qu'il est préférable d'aider l'enfant à s'épanouir mentalement en lui proposant une grande variété de jeux ou de choses attractives, cependant les experts s'accordent pour dire qu'il est préférable de laisser l'enfant se développer tout seul. Les stimulations doivent être modérées et non excessives. Les spécialistes recommandent au noyau familial de consulter dans le cas où ce genre de problème cause l'hyperactivité d'un des enfants, de toute façon l'ambiance familiale est contrôlée pour pouvoir diagnostiquer un syndrome d'hyperkinésie. Sous cette forme, le trouble atteint le sujet de telle sorte que ce dernier montre une inattention supérieure à la norme (l'enfant s'enferme dans un monde imaginaire qui lui est propre), s'y ajoutent de la désobéissance, l'anxiété et un rejet total de la vie sociale. Dans l'extrême, ce cas peut conduire à de la délinquance car la désobéissance ne se borne pas aux recommandations des éducateurs et des parents mais touche aussi les règlementations sociales.

Les traitements proposés

Il faut avant tout déterminer si l'enfant souffre vraiment d'hyperactivité, des pédiatres spécialisés peuvent diagnostiquer le mal en se basant sur les symptômes susdits. Comme le syndrome d'hyperkinésie peut aussi être le symptôme d'une autre pathologie comme le syndrome de Tourette, par exemple. Il est préférable de consulter lorsqu'il y a doutes sur un cas pour éviter que l'enfant, s'il est vraiment affecté, ne développe ce trouble et risque de ne pas pouvoir s'intégrer jusqu'à sa vie d'adulte.

La plupart des médecins traitent le dysfonctionnement cérébral minime à l'aide de méthylphénidate ou de Ritaline, tous deux stimulants nerveux. Comme ils sont considérés comme stupéfiants, le traitement ne peut durer plus de 28 jours et il ne convient pas aux enfants de moins de six ans. Ils agissent de manière à rééquilibrer la sérotonine, initialement absente ou en faible quantité, et la dopamine, très présente dans l'organisme du sujet et causant l'hyperactivité.

Les enfants hyperactifs peuvent aussi bénéficier de thérapies psychologiques, d'apprentissages axés sur la concentration et le contrôle des impulsions. D'autres thérapies leur permettent de se relaxer afin d'analyser plus calmement les situations qui se présentent à eux ce genre de thérapie aide aussi à l'intégration des sujets dans la vie sociale.

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