Le régime IG ou la performance à long terme

Publié le mercredi 4 novembre 2015 à 15:51

Bon nombre de spécialistes travaillent dans le domaine de l'hygiène alimentaire, en vue de proposer des formules adéquates au service des personnes qui souhaitent disposer d'une silhouette élégante ou d'un poids idéal. Une multitude de régimes alimentaires existent ainsi, avec leurs principes et leurs spécificités respectifs, sans pour autant donner satisfaction aux usagers. En effet, beaucoup de ces derniers manifestent des difficultés et des frustrations, voire de la lassitude, en suivant un régime amaigrissant qui leur est prescrit. Parfois, des cas d'inconvenance apparaissent, en entraînant tout simplement, soit des problèmes de santé, soit des résultats en deçà des attentes. A ce propos, les statistiques montrent plus de 10 % de cas d'obésité parmi la population de l'Hexagone, avec une proportion plus élevée pour la gent féminine. En réalité, la performance d'un régime ne doit pas se mesurer par l'apparence immédiate qu'il provoque chez l'individu, mais plutôt par deux indicateurs pertinents, qui sont la durabilité de ses effets et ses impacts sur la santé. Le régime IG considère ces deux éléments comme finalités, ce qui le place de nos jours parmi les approches les plus efficaces à long terme.

Avant tout, il est utile de savoir que l'index glycémique ou IG d'un aliment correspond à la vitesse de son assimilation par l'organisme. Sa valeur varie de 0 à 100 selon la nature de l'aliment. Ainsi, une nourriture à index élevé, comme le sucre qui atteint la valeur maximale, est difficilement assimilable, et a tendance à être transformée en graisse par l'organisme, tandis que les aliments à faible indice se brûlent facilement pour favoriser la perte de poids. C'est sur cette notion de vitesse d'assimilation que le principe du régime IG est fondé, en sollicitant la consommation d'aliments à bas index glycémique.

Les bienfaits du régime IG

En tant que régime amaigrissant, le régime IG permet, en pleine phase de croisière, une perte de poids de l'ordre de 200 à 300 grammes par semaine, et situera définitivement l'intéressé à 5 ou 6 kilos en dessous de son poids initial, après la phase de stabilisation. On note que le traitement n'entraîne aucune perte d'eau, ni de muscle, mais favorise uniquement la fonte du gras. On observera ainsi un affinement progressif de la silhouette, sans forcément constater une descente notable de l'aiguille de la balance. Par ailleurs, le régime n'interdit totalement aucun aliment, et permet de manger suffisamment en quantité, tout en indiquant des proportions adéquates qui demeurent dans les normes du traitement suivi. Il enlève ou atténue considérablement les éventuelles sensations de faim ou de frustration que provoquent certains types de régimes, et permet de préserver un bien-être et une bonne forme physique, grâce à un équilibre nutritionnel qui remédie à une quelconque forme de carence. Et enfin, il est scientifiquement prouvé que le régime Index Glycémique convient parfaitement, d'une part aux personnes exposées à des risques d'accidents cardio-vasculaires, et d'autre part à celles qui prennent de l'embonpoint et qui sécrètent une grande quantité d'insuline.

Les bases alimentaires du régime IG

D'abord, suivre un régime IG ne signifie pas manger moins, car il faudra garder, d'une part le nombre de trois repas par jour, et d'autre part la quantité d'aliments nécessaire au bon fonctionnement de l'organisme à chaque prise. Plus précisément, il s'agit d'établir un équilibre alimentaire durable qui assure à la fois la réduction des masses graisseuses et le maintien d'une bonne santé générale. Premièrement, on privilégie à tout moment les bons glucides, c'est-à-dire les aliments sucrés ou les féculents qui présentent un faible index glycémique, à l'exemple des fruits, des légumes secs et des pâtes alimentaires. Ensuite, aux repas du midi et du soir, il convient de consommer des aliments protéinés tels que le poisson, les oeufs, les viandes blanches ou maigres, le yaourt léger, ou encore les fromages sans pain, qu'on accompagne volontiers des aliments à IG bas précédents. Pour la friture, la cuisson et l'assaisonnement, il est suggéré d'opter pour l'huile de colza, d'olive ou de noix. Par ailleurs, il est conseillé de limiter au maximum la consommation d'aliments transformés, tels que ceux issus des industries agroalimentaires, ainsi que les préparations sucrées comme les pâtisseries. D'un autre point de vue, on peut gérer la consommation des aliments, en les répartissant dans trois catégories. La première est celle des aliments à IG inférieur à 55, qu'on peut consommer régulièrement et sans limitation particulière, parmi lesquels on trouve, entre autres, les fruits rouges, les légumes secs, les pâtes blanches peu cuites, le yaourt maigre et le sorbet. La deuxième catégorie comprend les aliments à IG moyen, c'est-à-dire dont la valeur est comprise entre 55 et 70, qu'on suggère de consommer avec modération. Dans celle-ci, on cite, entre autres, le riz basmati, les semoules, le pain complet, le gruau d'avoine, le muesli, les petits pois, le maïs doux, certains fruits comme l'ananas, la banane et la confiture. Et la dernière catégorie rassemble les nourritures à IG supérieur à 70 qu'il faudra éviter au maximum, surtout pendant la durée du régime. Elle est composée d'aliments tels que le pain blanc, le riz blanc à cuisson rapide, les pommes de terre à la vapeur, frites ou en purée, la carotte cuite, les viennoiseries et la bière.

Des mesures d'accompagnement nécessaires à la réussite du régime

En premier lieu, le sport est le plus précieux complément du régime IG, car en plus de contribuer à la fonte des graisses pendant l'effort, il constitue un régulateur du métabolisme de base. Aussi, une activité physique journalière d'une trentaine de minutes est recommandée. Ensuite, dans l'optique de prendre connaissance des nombreuses possibilités nutritionnelles du régime, et donc de mieux apprécier ses bienfaits, il est suggéré de consulter les magasins bio pour découvrir de nouveaux produits à faible index glycémique, comme l'épeautre ou le quinoa. Et enfin, pour combattre éventuellement les frustrations dues à une sensation de faim, par exemple au milieu de la matinée ou de l'après-midi, il est permis de prendre une collation à dose modérée, de préférence sous forme d'un produit oléagineux comme l'amande, la noisette ou la noix.

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