Le poulet industriel, un aliment nocif pour la santé ?

Le poulet industriel, un aliment nocif pour la santé ?

Publié le lundi 14 mai 2012 à 13:22

Des moyens industriels faisant appel à de grandes quantités de produits chimiques sont aujourd'hui utilisés pour satisfaire la forte demande de poulets sur le marché, situation qui conduit les éleveurs à ne plus tenir compte des normes de production recommandées. Ainsi la durée normale de production est un critère qui n'est plus correctement observé. Aujourd'hui, un poussin est élevé en seulement 41 jours au lieu de 81 jours. Bien que le producteur fasse de bonnes affaires, il met en danger non seulement la vie des poulets, mais également celle des personnes qui vont les consommer. Une enquête a par ailleurs révélé que les conditions relatives au contrôle de l'air et de la température n'étaient pas respectées, situation ayant comme effet immédiat de causer la mort de millions de volailles.

En 2003, du fait de cette regrettable attitude, on a noté la mort de plus de deux millions de poulets. Cependant, il est important de souligner que les poulets ne meurent pas tous malgré la maladie. Malheureusement, il semblerait que des éleveurs peu scrupuleux procèdent aux ventes au mépris des règles régissant l'élevage professionel, ce qui pose donc un véritable problème de santé publique. Les nutritionnistes estiment désormais que le risque élevé d'accidents cardio-vasculaires ainsi que d'autres problèmes de santé divers seraient liés à la consommation de poulets industriels.

Les problèmes évoqués par les nutritionnistes sont en grande partie causés par l'alimentation fournie aux poulets industriels qui sont nourris à l'aide de beaucoup de produits chimiques afin d'assurer une reproduction et une croissance rapides. Ainsi, on donne par exemple des aliments à base de viande aux poulets malgré le fait que le poulet ne se nourrit guère de chair. L'usage excessif d'antibiotiques dans la filière industrielle de la volaille est à la base de la prolifération d'agents pathogènes tels que les bactéries intestinales de type E. Coli et les staphylocoques. Connue sous le nom de Bund, la branche allemande de l'association « Les Amis de la Terre » a sollicité l'examen en laboratoire de 20 échantillons de poulets industriels achetés dans 5 différents supermarchés. Le résultat est ahurissant : différentes molécules d'antibiotiques ont été retrouvées dans la moitié de ces échantillons qui contenaient en outre les agents pathogènes susmentionnés.

A une certaine époque, il était question de nourrir les poulets avec de la farine animale contenant des produits chimiques susceptibles de fragiliser la santé de l'homme à long terme. La conséquence immédiate est l'apparition de pathologies que les spécialistes n'arrivent quelquefois pas à expliquer. L'autre conséquence est que le poulet industriel ne peut être consommé en entier pour éviter des maladies plus graves encore. Vous verrez ainsi que dans les supermarchés, la volaille est vendue sans ses pattes et sans ses ailes. Les recherches ont en effet montré que ces deux éléments renfermaient le maximum de produits chimiques. Par conséquent, il est vivement conseillé d'éviter ces parties du poulet.

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Réactions des visiteurs

Réaction de cocotte91 :

C'est dommage car les consommateurs mordus d'écologie qui ne connaissent pas le métier de la volaille vont prendre ces infos pour argent content alors qu'il y a beaucoup de données fausses. Cet article est de très mauvaise qualité, ce n'est assurément pas un journaliste averti qui a pu l'écrire !

Réaction de Ye Danie :

C'est le lieu de nous éclairer cocotte91. De plus, si vous êtes dans la filière de la volaille, vous devrez être content(e) car cet article vous défend en incriminant uniquement le poulet industriel réalisé souvent pour l'exportation tous azimuts ! Enfin, c'est ce que je crois ! Les producteurs locaux consciencieux respectent les normes non ? Y a qu'à voir ce qui ce fait ds nos fermes pour s'en convaincre.

C'est un peu comme le sucre industriel (mauvais) et le sucre naturel (nécessaire à la santé)... enfin, c'est comme ça que je comprends. Je trouve l'article très engagé...qd même

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