Planter et tailler un rosier : toutes les astuces qu’il faut connaître

Publié le mardi 13 janvier 2009 à 11:53

La famille des rosacées, ces plantes dialypétales à nombreuses étamines qui sont pour la plupart dotées d’un double calice, comporte de nombreuses variétés comme l’aubépine, le fraisier et la plupart des arbres fruitiers européens. Toutefois, seul le rosier connaît un franc succès dans les jardins à cause de son aspect hautement esthétique et du délicat parfum de ses fleurs qui en a fait un ingrédient incontournable pour les parfumeurs.

Certaines personnes aiment les voir fleurir au grand air, sur un pan de mur ou en ornementation d'un treillis de clôture, tandis que d'autres préfèrent les avoir à l'intérieur même de la maison, dans des pots soigneusement entretenus. Les rosiers se prêtent à tous les désirs, à conditions qu'ils soient bien traités et bichonnés. Mais comment procéder ? Il faut lire la suite pour avoir les réponses à cette question !

Quel rosier choisir ?

En premier lieu, il faut savoir qu'il existe plusieurs types de rosiers, et qu'ils exigent des soins variés selon leurs spécificités, leur fréquence de floraison et leurs besoins nutritifs. Les espèces les plus communes sont les rosiers buissons, les rosiers miniatures, les rosiers grimpants, les rosiers tiges et les rosiers pleureurs. Le choix de l'espèce à planter dépend bien évidemment des préférences de chacun, mais aussi de l'usage qui sera fait de la plante. Des distances de plantation sont en effet à respecter lors de la mise en terre du rosier, et il faut veiller à choisir les bonnes plantes pour le bon emplacement – toujours ensoleillé, ni trop sec, ni trop humide – afin de les laisser respirer et s'épanouir tranquillement. Ainsi, les spécialistes conseillent de choisir des rosiers tiges ou des rosiers buissons pour la réalisation de massifs, avec une distance de plantation allant de 0,5m à 2m, selon l'envergure de chaque plante, et de privilégier les rosiers miniatures espacés de 25cm pour la réalisation de bordures. Les rosiers grimpants conviennent quant à eux à toutes sortes d'usages aériens tels que les haies et les clôtures. Pour un effet original, il est préférable d'en planter un seul pied, mais ceux qui veulent en mettre plusieurs en terre peuvent aussi le faire en veillant à les espacer d'au moins un mètre et demie. Et dernier conseil sur ce point : les rosiers disposés en massifs doivent être choisis parmi ceux qui fleurissent plusieurs fois par an, et associés à des plantes vivaces à floraison perpétuelle pour que l'effet « bouquet » ne soit jamais interrompu.

Comment bien planter un rosier ?

La première chose à faire avant de planter un rosier est de choisir un plant qui soit parfaitement sain, avec des feuilles bien vertes et des racines entières qui doivent faire au moins 20cm de long. Cette précaution est essentielle à prendre pour que le rosier s'enracine fermement en terre et ne dépérisse pas à la moindre intempérie. Ensuite, il faut choisir de le planter dans un sol meuble dans lequel un trou d'une profondeur moyenne de 30cm sera creusé. Si le sol est trop pauvre, il faut mélanger un peu d'engrais au terreau. S'il est trop sableux, quelques cailloux de dimension modeste peuvent être placés au fond du trou pour permettre à l'eau d'arrosage de bien s'écouler sans causer le pourrissement des racines. Il faut bien placer les racines au fond du trou et les recouvrir d'une faible dose de pralin – un mélange de tourbe et d'hormones vendu dans les jardineries pour favoriser la floraison – avant de recouvrir le tout de terre. Une fois le trou bien comblé, il faut tasser la terre avec le pied pour empêcher les bulles d'air de se former, puis arroser sans inonder le plant et le tour est joué ! Ces quelques principes s'appliquent aussi bien à la culture en intérieur qu'en extérieur. Les rosiers ont besoin de la lumière et de la chaleur du soleil pour se développer, mais il ne faut pas non plus trop les exposer pour éviter le dessèchement prématuré de ses feuilles.

Comment bien tailler et entretenir un rosier ?

En ce qui concerne la taille des rosiers, elle doit intervenir selon une fréquence plus ou moins étendue selon le type de rosier concerné. Que le rosier fleurisse ou non, il faut le tailler à la fin de l'hiver pour qu'il soit stimulé par les premières chaleurs du printemps. Il ne faut donc pas hésiter à couper les fleurs et les longs rameaux, en insistant surtout sur les gourmands – ces pousses inutiles qui se mettent en grappe sur les tiges, les feuilles séchées et les brindilles de toutes sortes. Toutes les branches du rosier doivent être bien dégagées et chaque coupe doit se faire à 1cm d'un œil de la plante tourné vers l'extérieur. Il faut veiller à couper les tiges en biseau pour permettre à la sève de s'écouler normalement et de conserver toutes ses fonctions nutritives. La hauteur de la taille dépend de la hauteur même du rosier. Pour les rosiers buissons qui sont plus petits que les rosiers grimpants, il faut par exemple tailler une première fois à environ 15cm du sol, puis donner à la plante une marge de 5cm de plus l'année suivante. La taille des rosiers grimpants est plus aléatoire car elle dépend de la hauteur de floraison que l'on désire avoir.

Au-delà de la taille, il faut aussi prendre soin des rosiers au quotidien pour espérer qu'ils fleurissent régulièrement. Chaque pied doit être arrosé en fin de journée pour que la plante puisse profiter de la fraîcheur de l'eau et fleurs fanées et feuilles mortes doivent être enlevées pour ne pas gaspiller la sève inutilement. Les rosiers à longue tige et les rosiers grimpants doivent être tuteurés dès leurs mise en terre pour ne pas se tordre dans tous les sens, et il faut biner la terre pour l'aérer dès qu'une croûte de terre – dure sous la bêche – se forme au pied de la plante. En un mot, il n'y a rien de difficile dans l'entretien d'un rosier. Il faut juste mettre du cœur à l'ouvrage !

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